Carnet de voyages dans mon quartier (école des Alouettes, Paris 19e, 2014)

Date : 10 avril 2014

Les ethnologues en herbe de la classe de CM2 de l'école des Alouettes ont exploré leur quartier de janvier à mars 2014 avec Alexandra Quien. Munis de leurs carnets et d'appareils photos, ils ont mené l'enquête dans des lieux aux alentours de leur école comme le parc des Buttes Chaumont, la rue de la Villette, la rue Dénoyez et le parc de Belleville... Leurs rencontres avec des habitants, commerçants, employés et passants leur ont permis de saisir ce qui fait la singularité de leur quartier et d'en découvrir l'histoire par la voix des gens qui y vivent. Le 19 mai 2014, ils ont invité famille et amis à découvrir les résultats de leur enquête présentés sous forme de jolis panneaux colorés et accompagnés d'un diaporama musical reprenant en images le déroulement de l'atelier "Le quartier au quotidien"! Avec le soutien de la Direction des Affaires Scolaires de la Mairie de Paris.

 

Le parcours de notre enquête de terrain rue de la Villette et place Jourdain

Nous sommes les apprentis-ethnologues de la classe de CM2 de l'école des Alouettes. Le jeudi 23 janvier 2014, nous avons mené une enquête de terrain sur notre quartier. Nous sommes sortis de l'école pour nous rendre aux bureaux du « Comptoir », rue de Belleville. En chemin, nous avons vu un immeuble avec deux magnifiques têtes sculptées à l’angle de la rue Fessart/Villette. Nous avons découvert que l'église Saint-Jean- Baptiste de Belleville s'appelait "l’église de Jourdain". Nous avons visité les bureaux du "Comptoir". Puis nous nous somme rendus rue de la Villette, nous avons été chez le luthier et nous lui avons posé nos questions. A la fin de l'interwiew, il nous a donné un bout d'ébène. Nous avons remonté la rue de la Villette et nous sommes allés chez l'ébéniste. Nous sommes allés chez le tapissier et nous avons vu son chien, il est trop mignon.

 

 

jpg/DSCN0711-2.jpg
jpg/DSCN0713-2.jpg

 

Le parcours de notre première sortie dans le 19ème arrondissement 

Le 23 janvier 2014, nous sommes partis de l'école vers 8h45, nous nous sommes arrêtés devant le jardin partagé « Fessart » et avons interrogé le père d'Iris (Christophe Riedel). Ensuite, nous avons marché jusqu'au parc des Buttes Chaumont et nous avons posé des questions à l'un des gardiennes du parc, Mme Company. Puis nous sommes montés au Belvédère. En descendant, nous avons croisé une personne âgée, Arlette, qui a répondu à nos questions. Après nous avons croisé une jeune joggeuse qui s'appelle Santana. Nous sommes passés par la cascade avant de rentrer à l'école.

 

jpg/P1110127.jpg

 

Rencontre avec Isabelle d’Istria, propriétaire du 'Comptoir' boutique éphémère

Nous sommes des apprentis-ethnologues en CM2 de l'école des Alouettes. Le jeudi 23 janvier 2014, nous avons mené une enquête de terrain sur notre quartier au cours de laquelle nous avons rencontré Isabelle d'Istria, propriétaire de la boutique éphémère 'le Comptoir': Isabelle vit dans le quartier depuis 34 ans. Elle a ouvert sa boutique en novembre 2012. C'est une boutique éphémère:c'est-à-dire que les créateurs changent toutes les semaines. Par contre elle est toujours ouverte, même le week-end. Le Comptoir (c'est-à-dire la boutique) peut contenir de la mode, des bijoux, de la vaisselle ou de la 'déco'. C'est une idée intéressante, car on attend toujours le prochain créateur. Isabelle aime beaucoup son quartier, elle nous dit ainsi: 'il est plein de vie et les gens sont originaux. Ils s'intéressent à la création. Avec la boutique, ils ont accès à la création: c'est un cours circuit'. Elle vit tout près du Comptoir et ses bureaux sont rue de Belleville, mais dans le 20ème (la chaussée et l'autre côté de la rue sont dans le 19ème).

 

jpg/DSCN0722.jpg
jpg/DSCN0723.jpg

 

 

jpg/P1230094.jpg

 

Rencontre avec Daniel Perret, le tapissier de la rue de la Villette

Nous sommes les apprentis ethnologues de la classe de CM2 de l’école des Alouettes. Le jeudi 23 janvier 2014, nous avons mené une enquête de terrain sur notre quartier au cours de laquelle nous avons rencontré Daniel Perret, le tapissier. Il aime beaucoup son quartier car d’après lui c’est un peu comme un village et c’est calme. Il a des liens avec l’ébéniste, car quand une chaise est cassée, il l’envoie à l’ébéniste qui la répare et la lui renvoie. Il trouve que la rue est 'sympa' et il habite juste à côté. Il est arrivé en 2008 et il n’a pas remarqué de changement depuis qu’il est là. Daniel pense que le quartier était beaucoup moins agréable avant. En 2007, dans le local où il travaille, il y avait un hôtel/bar un peu spécial où une personne un jour a été assassinée. Il a aussi dit : 'Il y a une association de commerçants de la rue de la Villette et cette année pour la première fois, elle a mis en place l'illumination de la rue pour les fêtes de Noël. C’était une réussite. Pour en financer le coût, l’association a organisé une tombola.' Il dit que l’association des commerçants organise aussi le carnaval des enfants au moment d’Halloween et deux vides greniers. Dans son travail, il répare des vieux fauteuils. Cette rue s’appelle rue de la Villette car on la prend pour aller à la Villette.

 

jpg/DSC_8253.jpg
jpg/DSC_8267.jpg

 

 

jpg/DSC_8278.jpg
jpg/DSC_8271.jpg

 

Rencontre avec Christophe Riedel, membre du jardin partagé Fessart

Jeudi 23 janvier 2014 nous avons rencontré Christophe qui habite dans ce quartier depuis 1999. Il vient très souvent dans le jardin partagé ' Le jardin Fessart' (il n'y travaille pas). Il y vient pour parler aux personnes qui y viennent pour prendre soin des plantations . Depuis qu' il est dans ce quartier il a remarqué qu'avant le jardin , il y avait un chalet qui avait été détruit avec ' douceur' . Il aime beaucoup prendre soin du jardin. Il nous montré des tags sûr le mur celui qui est autorisé est ' LE JARDIN FESSART ' et d 'autres comme un bonhomme bizarre et d' autres choses . Il aime se quartier car les gens vivent en bonnes intelligences et il aime les mélanges des personne ,il trouve le quartier calme .Il est venu habité ici pour être en hauteur et être à côté d' un grand parc qui s' appelle les ' BUTTES CHAUMONT '. Il nous a dit que ce parc on l' appelle les 'BUTTES CHAUMONT ' car le mot Buttes car il y avait pleins de collines et Chaumont qui vient du mon Chauve . (Il nous a aussi dit que pendant l' été on récolté les fruits,en Automne les plantations et au Printemps les fleurs).

 

jpg/P1110030.jpg
jpg/P1110053.jpg

 

 

jpg/P1110063.jpg
jpg/P1110072.jpg

 

Rencontre avec Mme Company, gardienne au parc des Buttes Chaumont

Bonjour, nous sommes les apprentis ethnologues de la classe de CM2 de l’école des Alouettes. Nous faisons un atelier d’ethnologie pour savoir plus de choses sur notre quartier. Pendant notre enquête, nous avons rencontré des personnes qui nous ont parlé du jardin partagé « Fessart » et du parc des Buttes Chaumont. Nous avons rencontré Mme Company pour lui poser des questions. Elle habite dans le 20ème arrondissement et elle vient tous les jours dans le parc pour y travailler depuis 2011. Avant elle travaillait au parc du Chapeau rouge. Elle nous a expliqué que le parc est ouvert toute l'année, les horaires d'ouverture et de fermeture changent avec le soleil. Il ouvre plus tôt que les autres parcs, à 7h et ferme plus tard, à 22h en été. Elle est « ravie «  de travailler dans ce parc. Nous lui avons demandé pourquoi et elle nous a répondu : « Parce que c'est un des plus beaux parcs de Paris. On a l'impression d'être à la campagne, il y a une flore remarquable avec des arbres qui viennent de très loin ». Elle aime aussi le parc parce qu' « il est calme et qu'il y a beaucoup de gens différents ». Elle aime aussi le parc parce qu'il est « historique ». Elle nous explique qu'il a été créé par Napoléon III en 1876. Elle nous a dit que c'est le plus grand parc qui appartient à la Mairie, il fait 25 hectares. Le plus grand parc de Paris est celui des Tuileries (27 hectares) qui appartient à l'Etat. Dans le parc nous avons vu des touristes, des enfants, des sportifs, des randonneurs, des animaux, etc. Elle nous a raconté qu'il y avait eu un événement le samedi précédent : le « gros poissonnement » du lac, elle nous a expliqué que 75kg de poissons ont été offerts par la Mairie. Dans le parc des Buttes Chaumont, il y a beaucoup d'activités : des carnavals, des mariages, des manèges, des tournages de film, des poneys, des guignols, du yoga, des jeux pour les enfants. Nous lui avons demandé si quelque chose l'a étonnée dans le parc : elle nous a raconté qu'un chihuahua avait été déchiqueté par un pitbull ! Elle sait que beaucoup de gens relâchent leurs animaux mais n'en a jamais vu. Nous avons entendu dire qu'un cobra, un lapin, un renard avait été retrouvés dans le parc et un paon avait été dévoré par un chien !!! Mme Company verbalise les personnes qui se baladent avec leur chien sans les attacher avec une laisse. Elle nous a dit qu'il y a 20 agents, 19 portes et trois restaurants dans le parc des Buttes Chaumont. Enfin, nous lui avons demandé qu'elle est son endroit préféré, elle nous a répondu « la cascade ». Après l'entretien nous sommes allés la voir !

 

jpg/P1110102.jpg
jpg/P1110154.jpg

 

 

jpg/P1110084.jpg
jpg/P1230173.jpg

 

 

jpg/P1110088.jpg
jpg/P1110146.jpg

 

 

jpg/P1230094.jpg

 

Rencontre avec François Ettori, luthier et  archetier

Nous sommes les apprentis-ethnologues de la classe de CM2 de l'école des Alouettes. Le jeudi 23 janvier 2014, nous avons mené une enquête de terrain sur notre quartier au cours de laquelle nous avons rencontré un luthier et archetier dans son atelier. Il s'appelle François Ettori. Il nous a montré des violons qui datent de 1720 à 1750. IL=l travaille des bois très dures comme le pernambouc (qui teinte tout en jaune) et l'ébène. Il fabrique des archets et répare des violons, il ne fabrique pas de violons. Sur les archets, il fixe des crins de cheval (des poils de leur crinière). Il nous a dit « J'aime mon métier parce que je me sens utile ». Il nous a montré ses outils. François Ettori travaillait avant dans le 10ème arrondissement. Il a trouvé un local rue de la Villette parce qu'il prenait souvent cette rue pour éviter la rue de Crimée et rentrer chez lui. Il a vu un jour une annonce pour une boutique qui est maintenant la boutique éphémère 'Le Comptoir'. La propriétaire la lui a louée parce qu'elle aimait bien son métier. François Ettori nous explique : 'Ce qui est étonnant dans le quartier, c'est qu'il y a beaucoup de maisons avec des jardins, dans les arrières cours d'immeubles ».

 

 

jpg/DSC_8191.jpg
jpg/DSC_8194.jpg

 

 

jpg/DSC_8193.jpg
jpg/DSC_8203.jpg

 

 

jpg/DSC_8204.jpg

 

Rencontre avec Patrice Gaumeton, menuisier  ébéniste

Nous sommes les apprentis-ethnologues en CM2 de l'école des Alouettes. Le jeudi 23 janvier 2014, nous avons mené une enquête de terrain sur notre quartier au cours de laquelle nous avons rencontré Patrice Gaumeton,un menuisier ébéniste.Il s'est installé dans le quartier il y a 22 ans :il a trouvé un logement pas trop cher et donc il s'y est installé. Ce n'est que depuis 3 ans que son atelier se trouve rue de la Villette, mais avant il était déjà dans le 19e,dans un petit atelier rue des solitaires. Son atelier s'appelle l'Atelier 44. il nous dit : "C'est un quartier qui a du caractère où il y a des gens très différents. Il y a beaucoup de petites boutiques mais elles ont changé.Avant il y avait des boutiques plus traditionnelles comme une boucherie chevaline". Il donne des cours à des étudiants. Il restaure des meubles pour ensuite les rendre à leurs propriétaires. Il nous explique que "Menuisier et ébéniste, c'est différent, car le menuisier travaille le bois massif, alors que l'ébéniste travaille le plaquage d'acajou. Le plaquage ce sont les arbres que l'on découpe en très fines tranches." Il aime le Parc des Buttes Chaumont, parce que ça fait du relief. Il aime bien aussi les bâtiments et leur architecture.

 

 

jpg/DSC_8252.jpg
jpg/DSC_8249.jpg

 

Rencontre avec Arlette au parc des Buttes Chaumont

Le jeudi 23 janvier 2014 , nous avons rencontré Arlette qui se promenait avec son petit chien noir. Elle habite dans le 19ème arrondissement depuis 1977. Elle est à la retraite, avant elle était aide soignante. Elle nous a raconté qu'avant « il y avait des voitures qui circulaient dans le parc, et aussi des potences au Moyen-Age ». Aujourd'hui, elle aime les personnes qui font du tai chi et le calme du parc. Elle s’est installée près du parc des Buttes Chaumont car c'est pour elle le plus beau parc de Paris : « C'est une très grande chance, c'est agréable de se promener, d'avoir de l'air . Ici on se sent bien, on lâche tout ». Elle aime ce quartier pour le mélange des gens. Elle nous a aussi raconté qu'avant: « il y avait des canisettes pour que les animaux fassent leur besoin » et que « le parc était ouvert toute la nuit ». Dans le parc, ce qui l'a marqué, ce sont les orchestres, les feux d'artifices, les marionnettes pour les enfants !

 

jpg/P1110136.jpg
jpg/P1110135.jpg

 

 

jpg/P1230182-2.jpg

 

Rencontre avec la dame aux cheveux blancs

Bonjour, nous sommes des apprentis ethnologues en CM2 à l'école des Alouettes. Nous faisons un atelier ethnologie pour savoir plus de choses sur notre quartier. Pendant, notre enquête, nous avons rencontré des personnes qui nous ont parlé du jardin partagé 'Fessart' et du parc des Buttes Chaumont. Nous avons interrogé une dame, comme nous ne connaissons pas son prénom nous l’avons appelé « la dame aux cheveux blancs ». Elle habite ici depuis 34 ans, elle s'est installée là parce qu’elle aime bien habiter à côté d’un jardin et « être en hauteur ». Dans le quartier, elle aime le mélange des gens. « ... un peu comme si j'étais dans le monde entier ». Elle nous a dit qu’elle n'aimait pas le parc le dimanche parce qu’il y a trop de monde. La dame nous a expliqué pourquoi ce parc s’appelle les Buttes Chaumont : c’est parce que à l’époque il y avait des monts et ils étaient chauves donc on appelait ça 'mont chauve', maintenant on l'appelle « Buttes Chaumont ». Elle nous a dit qu’elle avait entendu des gens chanter à côté de la cascade et une femme chinoise qui fait des vocalises près d’un arbre. Avant, les voitures pouvaient circuler dans le parc mais maintenant la Mairie enlève les trottoirs et les remplace par « un revêtement doux pour les gens qui courent ». Il y avait aussi une petite barque pour traverser le lac jusqu'à l'île et un kiosque à musique qui ont disparu. « En quelques années le parc a vraiment changé !!!! » Elle se souvient avoir vu un très beau feu d'artifice. Avant elle venait très tôt à l'ouverture du parc pour se balader : une fois où il faisait encore nuit, elle a vu des gens qui jouaient de l'accordéon. « C'était magique ! »

 

jpg/P1110107.jpg
jpg/P1110123.jpg

 

 

jpg/P1110145.jpg
jpg/P1230190.jpg

 

Rencontre avec Siur Qong, au parc de Belleville

Le jeudi 6 mars, nous avons fait une sortie pour découvrir notre quartier, et surtout le parc de Belleville. Nous y avons rencontré Siur Qong : il habite au-dessus du parc depuis dix ans, et pour lui rien n'a changé sur tout ce temps. Il est Chinois, né au Cambodge puis réfugié en France. Il parle thaïlandais et vietnamien, en plus du français, du cambodgien et du mandarin. Il nous a dit : « J'aime ce quartier, car il y a des Chinois comme moi. Avec un ami, je viens le matin de 9h à 10h faire de la gymnastique. Je ne viens pas le soir, c'est pas bon, il y a des vols! Je me suis déjà fait agresser.» Il aime bien les gens qui viennent faire du théâtre dans le parc, l'été. Il fête le Nouvel An chinois à la maison, mais il sait que beaucoup d'associations chinoises organisent des défilés. En ce moment, il est au chômage, mais avant il a travaillé chez Citroën, puis dans la confection des vêtements et enfin chez un grossiste. Et bientôt il sera à la retraite ! Il aime bien aussi ce quartier parce qu'il y trouve facilement des produits chinois.

 

jpg/P1110851.jpg
jpg/P1110843.jpg

 

 

jpg/P1110817.jpg
jpg/P1110845.jpg

 

Rencontre avec Josée, au parc de Belleville

Le jeudi 6 mars 2014, nous sommes allés faire une enquête de terrain avec la classe. Dans le Parc de Belleville, nous avons interrogé une dame qui s'appelle Josée. Elle faisait du taï chi et elle attendait un professeur chinois qui vient souvent-là. Elle manie l'éventail mais nous explique qu'on peut utiliser le bâton ou d'autres objets. Elle habite dans un autre quartier mais elle vient au parc pour suivre ce cours avec une dizaine de personnes. Elle nous a dit : " Ce quartier, je l'aime profondément. Je n'y suis pas née, mais j'ai vécu plus bas à Belleville toute mon enfance. Quand j'étais petite, il y avait des marchandes des quatre saisons : des femmes qui vendaient des fruits et des légumes sur des petits étalages en bois. " Elle nous a raconté : " Mes parents possédaient une boulangerie rue du Faubourg du Temple. " " J'aime bien ce quartier, parce que c'est un quartier populaire et qu'il est resté populaire." Elle nous a dit :" Le quartier est très vivant, grâce à ses commerces, et aussi très sympathique car il y a beaucoup de cafés et beaucoup d'artistes." Elle trouve que le parc est très joli, car "il est en pente, par paliers". Elle nous a raconté qu'avant, à la place du parc, il y avait des immeubles. Elle nous a montré une affiche sur laquelle il y avait écrit "Le monde en un jardin". C'était l'affiche d'un film documentaire tourné dans le parc en 2011 au fil des quatre saisons.

 

jpg/P1110826.jpg
jpg/P1110833.jpg

 

 

jpg/P1110834.jpg
jpg/P1110835.jpg

 

 

jpg/P1110836.jpg
jpg/P1110837.jpg

 

 

jpg/P1110839.jpg

 

Entretien avec le directeur de la piscine Nakache

Nous sommes allés à la piscine Nakache pour poser des questions à son directeur. Il nous a expliqué que le nom de « Nakache » était celui d'un champion de natation. « J'aime ma piscine car elle est grande, belle et qu'elle est bien exposée à la lumière. La piscine existe depuis cinq ans ». La piscine donne sur la rue Dénoyez, une rue couverte de tags. Le directeur n'habite pas là, mais en banlieue parisienne, Il travaille là depuis 3 mois. Il aime bien le quartier parce qu'il y a le Nouvel An chinois, qui démarre dans la rue Dénoyez, et plein d'autres festivités. Il nous a dit qu'il aime aussi ce quartier parce qu'il est mixte et calme. Il nous a fait remarquer que sur un mur, il y avait une affiche avec une citation : « Aujourd'hui dans la rue et demain à Drouot ». Cela veut dire que les tags prendront de la valeur dans l'avenir. Le directeur nous a expliqué que d'un côté de la rue, les tags sont autorisé, et de l'autre non. Maintenant, la rue en est pourtant pleine.

 

jpg/dfh_2_.jpg

 

Rencontre avec Pascal Prévost à Belleville

Lors de notre enquête de terrain, le jeudi 6 mars, nous avons rencontré Pascal Prévo. Il est acteur et joue dans des séries policières. Il nous a dit qu'il venait voir les nouveaux tags tous les matins et qu'il admirait beaucoup les tagueurs. Il habite ici depuis 1989 et il a choisi ce quartier parce que les loyers y étaient moins chers. Il aime la mixité de ce quartier : ' Il y a plein de gens de pays différents. Mais à partir de 1995, beaucoup de Chinois ont commencé à arriver. C'est un peu dommage, car la communauté chinoise est assez renfermée sur elle-même.' Pascal Prévo nous a dit que sur une partie de la rue il était interdit de taguer - mais des gens le font quand même-. Dans l'autre partie de la rue, il nous a expliqué que c'était une école de tags qui venait y taguer. 'Tous les matins, des jeunes tagueurs viennent peindre.' ' On peut m'appeler le chasseur de tags, tellement j'aime les photographier.' Il a conclu par une phrase très belle : ' J'ai un respect profond pour ces personnes qui, avec une bombe peuvent enchanter les yeux des passants. Avec une bombe on peut faire autre chose que de faire sauter des avions !'

 

jpg/DSCN0799.jpg
jpg/P3060062.jpg

 

 

jpg/P3060037.jpg
jpg/P3060040.jpg

 

 

jpg/P3060102.jpg

 

Rencontre avec Paul au parc de Belleville

Nous sommes les apprentis-ethnologues de la classe de CM2 de l'école des Alouettes. Jeudi 6 mars, nous avons fait une enquête sur le parc de Belleville. La première personne que nous avons interviewée s'appelle Paul. Il nous a raconté que, avant, Belleville était un village séparé de Paris. Ce village a été raccroché à Paris au 19eme siècle . Paul aime venir le matin « pour profiter du beau temps ». Il sourit tout le temps. Il nous a expliqué que « les dernières batailles pendant la Commune de Paris ont eu lieu à Belleville et au Père Lachaise » . Il a dit aussi que « Édith Piaf n'habitait pas loin du parc », avant qu'il n'existe. Il trouve que « Belleville est un joli nom ».

 

jpg/P3060044.jpg
jpg/P3060039.jpg

 

 

jpg/P3060066.jpg
jpg/P1110773.jpg

 

 

jpg/P1110777.jpg
jpg/P3060021.jpg

 

Entraînement des policiers au parc de Belleville

Jeudi 6 mars, pendant notre enquête sur le parc de Belleville, nous avons rencontré deux jeunes policiers avec leur instructeur, qui viennent "s'entraîner dans le parc quand le temps est bon". Lorsqu'ils font du footing, l'instructeur leur montre en même temps la topographie et les monuments de Paris, visibles depuis le parc. L'instructeur nous a dit : " Depuis un ou deux siècles, il y a beaucoup d'immigration : c'est un quartier avec plein de nationalités et une grande communauté chinoise." Il nous a décrit le parc le matin : "C'est familial. Il y a aussi des personnes sans domicile qui viennent terminer leur nuit sur un banc. Pour lui, le parc est bien entretenu, mais beaucoup de gens jettent encore leur détritus par terre. Il y a encore une éducation à faire à Paris pour le tri des déchets."

 

jpg/P1110865.jpg
jpg/P1110815.jpg

 

Rencontre avec Simon, le joueur de flûte peul

Le jeudi 6 mars 2014, nous avons rencontré Simon qui joue de la flûte peuhl. Simon nous a dit que sa flûte était en plastique et que c'est lui qui l'avait fabriquée. Il a dit: « je joue pour la nature et les enfants », c' est un musicien professionnel, il est drôle.Il vient du Burkina-Faso, il a appris à jouer de la flûte quand il écoutait les griots pendant les baptêmes. Il a dit que le quartier de Belleville était très mouvementé: « ça bouge beaucoup ».Simon travaille beaucoup dans les écoles. Il était assis sur un banc. Pas très loin de lui il y avait un bassin. Et des mères avec leurs bébés et des nounous avec les enfants qu'elles gardaient.

 

 

jpg/P1110856bis.jpg
jpg/P1110857.jpg

 

Rencontre avec Marco, le photographe des tags

Lors de notre enquête ethnologique, le jeudi 6 mars 2014, nous avons rencontré Marco. Il n'habite pas dans le quartier mais à Montreuil. La plupart du temps des artistes le contactent pour qu'il photographie des tags qui viennent d'être peints. Il le fait depuis quelques années et vient donc souvent dans ce quartier. Il nous a appris qu'on fête le nouvel an chinois dans la rue de Belleville et la rue Dénoyez. Selon lui, le temps fort du quartier est justement le nouvel an chinois : « J'aime les dragons qui passent ! Bien sûr, des faux dragons !!! » Il nous a expliqué l'histoire de la rue : « Comme la rue était calme, mais surtout abandonnée, des artistes ont commencé à faire des tags. Plus il y avait de tags, plus ils devenaient jolis. Aujourd'hui, beaucoup de touristes viennent admirer les tags qui sont tout juste tolérés ». Il nous a dit : « Chaque semaine, ou même chaque jour, les tags changent !!! » Marco est connu dans le quartier comme photographe de tags. Un artiste a d'ailleurs fait un portrait de lui pour lui rendre hommage.

 

 

jpg/DSCN0768.jpg
jpg/P3060130.jpg

 

 

jpg/P3060129.jpg
jpg/P3060004.jpg

 

 

jpg/P3060128-2.jpg
jpg/P3060072.jpg

 

Rencontre avec Aréti, rue Dénoyez

Le jeudi 6 mars 2014, lors de notre enquête de terrain dans la rue Desnoyez, nous avons rencontré Aréti, qui sortait de sa boutique. Nous l'avons interrogée. Elle nous a dit : « J'habite là depuis trois ans et demi. Je suis grecque, d'où mon nom, et j'ai une trentaine d'années. » Elle nous a dit aussi des choses sur le quartier, comme : « En été, les musulmans sortent leurs tables pour fêter le ramadan. Comme temps forts, il y a aussi des journées portes-ouvertes, des bals publics et le nouvel an chinois. »

 

jpg/P3060075.jpg
jpg/P3060087.jpg

 

 

jpg/P3060043.jpg